Transalpes – étape 2

Lundi 5 février : liaison par la route.

Mardi 6 février

Jausiers Massif de Restefond.

C’est à Jausiers que je retrouve l’équipe de tournage du film que j’ai écrit. Et c’est également ici que je trouve un certain Bernard Pépin qui doit jouer le rôle de commissaire technique de la course. (Pour un esprit raid je suis très surpris) Mais connaissant aussi le personnage, je ne suis plus surpris.
– Il faut une licence de coureur pour faire la Trans Alpes! Me dit-il.
– Drôle d’esprit de raid, que je rétorque. D’autant que personne ne m’en avait parlé avant. je rajoute même, Je peux arrêter là si vous voulez !
Serge voyant les paroles fuser, il se retire discrètement !!
– Et combien la licence ?
– 360 FF.
En plus une licence ouverte, là où on accepte même des chiens de chasses pour traverser les Alpes. ON EST LOIN DE L’ESPRIT PAUL EMILE VICTOR.!!!

Enfin une étape de montagne. 14 kilomètres de montée sur un dénivelé de 1400 mètres. La descente n’est pas chronométrée. J’attèle 14 « Gamins » pour vraiment me faire plaisir, et quel plaisir. Partie comme pour une étape de 50 km, mes compagnons avalent la montée dans une foulée régulière. Un concurrent de doublé, puis un autre, pour finir sur les talons de celui partit 6 minutes avant. Un vrai régal.
Pour le retour vers la vallée, je prends le cameramen dans le traîneau pour avoir de belles images et un son en direct. Mais les épingles de virages ne passent pas de la manière la plus facile. Résultat un vol plané, pour tout le monde, un doigt pratiquement arraché et en sang, et les chiens qui rigolent !!!
Nous voilà de retour au point de départ, les chiens heureux et je les sens prendre tranquillement l’habitude de cette chaleur. + 5 degrés.

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