Objectif Groenland – L’aventure commence…
Sommaire :
- Objectif Groenland – Reykjavik
- Objectif Groenland – Kulusuk
- Objectif Groenland – Voyage des jeunes
- Objectif Groenland – L’aventure commence…
- Objectif Groenland – Le livre
Dimanche 27 avril. Le soleil pour le moment est de la partie ce qui est quand même rassurant pour un bon départ. Autour d’une table à l’hôtel Nansen on projette :
– On part demain matin vers 10h par la baie et l’on va rejoindre l’île qui est ici. La carte étalée sur la table je pointe du doigt les endroits que Max nous indique.
– Puis on va prendre la vallée entre ces deux montagnes et par la suite rejoindre à environ 800 mètres d’altitude ce glacier. Premier campement….
Lundi matin, les douze chiens groenlandais sont là, attachés à la « Stak-Out » installée sur la glace du Fjord. À côté, trois jeunes chiens de cinq mois environ, en liberté, mais dont on ne connaît pas vraiment le propriétaire tellement il y a de chiens au village, sèment la pagaille. Connaissant la coutume pour l’avoir vécu chez les Inuit de Quaqtaq au Canada, ces trois jeunes vont nous suivre tout le long de la traversée vers Tiniteqilaaq. Tous les chiens attendent patiemment que l’on est fini de charger le traîneau. Ces derniers sur la Côte Est du Groenland sont assez ressemblant à ceux que j’utilise au Canada. Un frein central en ferraille, une ancre à neige, juste les patins à l’arrière qui, à mon sens, sont un peu trop court pour poser les pieds. Mais il faut dire qu’au Groenland, on est très souvent assis sur le traîneau, sauf dans les montées et ça il y en a, je les devine !!
Demain c’est la traversée d’un superbe glacier dont le point culminant ce situe autour des 810 mètres et long de quelques bons kilomètres. De quoi se régaler les yeux, transpirer et rester attentif aux crevasses….On a maintenant rejoint le début de la vallée qui se faufile entre des montagnes assez hautes et qui me donnent l’impression de rentrer dans un cul-sac. Cela me rappelle la traversée des Alpes que j’ai réalisé en 2001. Mais cela me fait tout drôle de ne pas diriger le traîneau et je dois avouer qu’il me manque mes « Gamins. »
Le terrain change très rapidement de configuration et les premières montées à fort pourcentage se font sentir. La cadence ralentit, le dos des chiens s’arrondit, les cordes se tendent, les pattes arrière forcent dans la neige.